Mon SVE au Costa Rica : Premier mois !

Bonjour à tous,

Je suis Hannah et j’ai débuté le 1er Octobre un SVE de 10 mois au Costa Rica ...

Lors de mon premier jour au Costa Rica, je me demandais vraiment ce que je faisais ici et comment allait être mon année.
Je n’avais aucun doute, mais j’étais déjà pressée que ma "vraie vie" commence, et donc que la période de touriste-franco-européene-reperée-à-100km se termine.
Après un moi ici,je peux dire que c’est chose faite et j’en suis ravie. Je me sens bien au Costa Rica !

<sjcycle105|left> Tout d’abord car ma famille d’accueil est parfaite et je l’aime déjà (oui dans le cadre de mon Service Volontaire Européen je suis logée en famille d’accueil). A vrai dire, je me sens comme chez moi. C’est une bonne base pour se sentir bien à l’étranger.
Ensuite, car je commence petit à petit à créer ma vie sociale et à prendre mes marques ici. OUI, car avoir des amis et des gens qu’on aime autour de soi c’est carrément important pour moi. Ça l’est encore plus ici, à 9000km de ma famille et de mes amis.
Enfin, car j’ai pu découvrir petit à petit la capitale qu’est San José mais surtout car progressivement, je découvre la richesse du Costa Rica qui se trouve bel et bien dehors de la ville... J’ai déjà été à Pacuare River pour faire du rafting, et face à ce magnifique panorama, j’ai compris qu’il y avait encore des endroits sur terre resté intacte, la nature rien que la nature. ( Vous pouvez Googliser Pacuare River mais croyez-moi, les photos ne reflètent qu’un dixième de la beauté du site). Parfois, les paysages sont tellement incroyables et imposants que cela en devient effrayant. On perd ses repères et on devient vulnérable, comme étranger face à ce spectacle.
J’ai aussi été à Samara Playa, qui se trouve sur la côte pacifique. Je n’avais jamais vu de si belles plages, si sauvages et vastes. Samara, c’est le genre de petit village -un peu touristique- ou la joie de vivre règne...Il y a aussi de très bons restaurants typiques et on peut y surfer, y faire de la plongée ou tout simplement se balader et faire une sieste sur la plage en buvant du jus de coco : parfait pour se détendre !

Pour ces raisons, j’ai réalisé la chance et surtout l’opportunité qui était devant moi. C’est pourquoi je souhaiterai remercier chaleureusement Tambour Battant, pour m’avoir permis de réaliser ce magnifique tremplin dans ma vie ainsi que les autres associations du projet Mapping Solidarity.

Concernant mon projet SVE, je suis volontaire à l’Universidad de Costa Rica. J’assiste les professeurs de français et organise des ateliers de langue pour les étudiants. Je suis étonnée par leur implication et je ne comprend pas pourquoi la langue française fascine autant. :)

Après un mois ici, voici ce qui change quelques petites choses qui changent par rapport à la France (selon moi) :

1. Ici, c’est Tico’s Time. Les Costaricains prennent leur temps et le temps de vivre. Ici, on est jamais vraiment pressé (et ponctuel ?! ).
Cela va de la caissière qui discute et rigole à la caisse, à la secrétaire de l’Office de la Migration qui rempli tranquillement vos papiers en chantant Sean Paul à fond. Idem pour le bus, ici personne de pousse ou n’est pressé d’y rentrer, on prend le temps de dire bonjour au chauffeur et derrière vous une file respectueuse et organisée attend de pouvoir monter.
C’est vraiment déroutant au début pour une petite française qui a l’habitude que tout aille vite et de devoir aller vite pour payer, pour commander, pour entrer dans le bus... Toutes ces petites choses qui paraissent normales en France mais qui sont, au final, un facteur de stress. Je me revois encore durant les premiers jours stressée de pas aller assez vite au restaurant pour commander ahah Mais non !
Au final, j’apprécie vraiment.

2. Le climat. Forcément, ici c’est le climat tropical. Mais je ne connaissais pas. Ici, c’est très humide, on transpire vite. Je suis arrivée en pleine saison des pluies et j’ai compris ce qu’était la vraie pluie : en 10 min un torrent à la place de la route et parfois de l’eau jusqu’au cheville ! J’ai aussi compris que le soleil était plus "violent" ici, un coup de soleil est possible en 15 min. Dans 3 semaines, la saison sèche commence, et je pense que ce sera vraiment caliente !

3. Ici, pas d’eau chaude dans les maisons. Jamais au robinet en tout cas. Certaines familles (comme la mienne) on un dispositif électrique pour chauffer l’eau de la douche.

4. L’hygiène. Moi qui pensais devoir me doucher moins pour préserver l’eau et la planète... Surement pas. Ici, on prend deux douches par jour minimum et on change touts ses habits une à deux fois par jour. En général, tout est propre est les Ticos se lavent tout le temps les mains. L’hygiène est un point crucial pour eux, preuve de bonne éducation. C’est pour cela que les européens ont ici, la réputation de ne pas se doucher souvent ( la fameuse douche à la française = Parfum + Déodorant ). Un étudiant m’a même demandé si en France on avait accès à l’eau courante dans nos maisons pour nous doucher assez.

5. Les prix. Le Costa Rica est le pays le plus cher d’Amérique Centrale. En fait, cela dépend, certains choses sont plus chères qu’en France et d’autres bien moins chères. Au final, je pense que cela revient au même voire peut être un peu moins cher. Ce qui est bien, c’est qu’ici on peut voyager en bus et c’est cheap.

6. La politesse, l’accueil, la générosité des Ticos. Du moment que vous êtes polis ici, on vous le rendra plus qu’en bien. Si vous demandez votre chemin, on vous l’indiquera avec une gentillesse non dissimulée dans tous les cas et bien souvent on vous proposera de vous y emmener.
Un jour, j’ai demandé à une étudiante quels bus je pouvais prendre pour aller au centre ville. Résultat : J’ai passé toute l’après midi avec elle et sa mère. Elles m’ont fait visiter le centre ville et je suis maintenant invitée dans leurs maisons à la campagne, elles veulent cuisiner pour moi et me faire découvrir les environs... Une belle leçon de vie à la Tico.

7. Les risques naturels. La nature est imposante ici. Parfois, elle prend le dessus, c’est pourquoi le CR est un pays exposé aux catastrophes naturelles ( séismes, inondations, raz-de-marrée, éruption volcaniques). J’ai vécu mes deux premiers tremblements de terre ici, je me suis vraiment demandé ce qu’il se passait, mais tout va bien ! :)

8. La nourriture. Ici on mange beaucoup de riz (le plat national est le Gallo Pinto = Rice & beans), de fruits, de légumes. On privilégie les matières premières que l’on cuisine et surtout la simplicité. Dans ma famille, on ne mange rien de transformé, et cela me convient parfaitement.

Pura Vida !