Le Corps Européen de Solidarité

ESC : une expérience à ne pas manquer

Salut ! Je suis Eleonora, je viens d’Italie et je suis volontaire européenne à Wittelsheim, à quelques kilomètres de Mulhouse.

Depuis janvier, je participe à un projet au sein de l’association franco-malienne Sahel Vert. Nous, bénévoles, avec les collaborateurs de l’association, accompagnons les jeunes français et étrangers de 13 à 18 ans dans la réalisation de différents ateliers. Le travail est très stimulant mais pas toujours facile : les garçons que nous accompagnons ont souvent des histoires difficiles derrière eux, même lorsque vous venez d’un autre pays, surtout au début, tout autour de vous est un gros babel.

Peu à peu, cependant, sans que vous vous en rendiez compte, ce mélange de sons indistincts devient une musique dont vous pouvez saisir le sens d’abord, puis les notes individuelles. En un rien de temps, suivez le rythme et commencez à chanter.
Mais le bénévolat pour les Corps Européen de Solidarité ne se limite pas seulement au projet auquel vous avez décidé de participer, c’est une expérience globale. Des gens que vous connaissez depuis quelques jours deviennent vos nouveaux repères, vous êtes littéralement plongés dans un tout nouveau monde, fascinant mais aussi effrayant, où l’envie de découverte se mêle à la mélancolie des affections et des lieux du cœur que vous avez laissés chez vous.

Personnellement j’ai choisi de partir parce que je voulais me tester, je voulais comprendre à quel point le monde est en dehors de ma réalité nationale, des choses que lors de simples vacances on ne peut pas découvrir. Je crois que voyager et découvrir de nouvelles connexions est la meilleure façon de grandir, de devenir riche et de devenir de meilleures personnes. Je pense que tous les jeunes devraient avoir la possibilité, au moins une fois dans leur vie, de bouger et de se confronter à de nouveaux mondes.

J’ai la chance d’avoir pu entreprendre cette expérience et je veux me rappeler que de nombreux jeunes ne peuvent pas se permettre de faire de même, simplement parce qu’ils sont nés trop au sud.
Alors à vous qui lisez et qui êtes encore hésitants, je vous dis « Allez-y ! Il n’y a pas de temps à perdre ! "